La logique informatique
(selon les travaux de J.D WARNIER)
L.C.O L'organisation des entreprises
Un exemple de flux de commande :
La modification du flux des commandes qui apparaît sur ce nouveau schéma, apporte de profonds bouleversements dans les règles de gestion.
Dans la première solution, la section commerciale commande l'activité de la fabrication et des agences. De ce fait, elle contrôle directement la fabrication et l'installation des produits. La section fabrication contrôle les expéditions et les approvisionnements en pièces détachées provenant du magasin.
Dans la seconde solution, le commercial passe commande à la fabrication et, de ce fait perd le contrôle de l'installation en clientèle. Par contre, la section fabrication commande les achats, les stocks du magasin, les expéditions et la mise en place par les agences. Le magasin ne contrôle plus les achats.
Bien qu'il n'y ait aucune modification des activités de production proprement dites relatives à chaque fonction, on voit que la nouvelle organisation du flux des commandes procure à la section fabrication, un accroissement considérable de son pouvoir, car elle contrôle pratiquement tout l'ensemble de l'entreprise.
Sans trancher en faveur de l'une ou l'autre solution, nous constatons que dans la première solution, les responsabilités sont plus décentralisées et que dans la seconde, la concentration des pouvoirs fonctionnels est très poussée.
L'important, est que la participation et si possible l'adhésion de tous soient acquises en faveur de la solution retenue, et que l'on ne fige pas les règles que l'on a définies. Ces règles de gestion doivent pouvoir être modifiées lorsqu'à l'usage elles ne donnent pas les satisfactions que l'on en attendait.
Cet exemple est issue de l'ouvrage L.C.O de J.D WARNIER.
Nous venons (au travers de cet exemple de flux de commande) de mettre en évidence le pouvoir fonctionnel que peux détenir chaque section dans l'entreprise, nous allons maintenant faire apparaître l'importance qu'il y a à définir les flux eux-mêmes compte tenu des différences de nature qui peuvent exister entre les tiers, les échanges et les produits.