La logique informatique
(selon les travaux de J.D WARNIER)
L.C.S L'organisation des données d'un système
Etude des Fichiers Logiques Opérationnels
Le but de cette dernière étape de l'organisation des données d'un système informatique, consiste à maîtriser la redondance de données que l'on peut trouver au sein des fichiers que nous avons définis dans notre système, et à partir de là, découvrir tous les Sous-Fichiers-Logiques-Primaires, autrement dit, tous les ensembles de données mathématiquement parfaits et uniques du système.
c'est en effectuant la réunion logique de ces sous-fichiers, que nous obtiendrons les fichiers Logiques Opérationnels de notre système.
Le fait d'avoir effectué l'étude des ensembles sans tenir compte d'une quelconque redondance au niveau des données contenues, nous a grandement facilité la tâche, mais maintenant il faut vérifier si des redondances de données existent, et décider de ce que nous allons en faire.
Dans l'absolu, cela ne représente pas un travail important, car comme vous pouvez vous en douter, cette étude ne portera que sur des ensembles de même nature, autrement dit, il ne pourra y avoir redondances éventuelles qu'entre F.L.P concernant des tiers, ou des objets échangés, ce qui limite grandement le champ de l'étude.
Ceci étant, avant d'aborder cette étude concernant les Fichiers Logique Opérationnels , je voudrais faire une remarque extrêmement importante,
Ne pas confondre : Les fichiers physiques crées par l'informaticien de service, et les F.L.O qui ne sont que le fruit d'une pure étude mathématique, et qui n'ont strictement rien à voir avec des fichiers physiques !
Je vais vous donner deux exemples qui illustrent parfaitement la création de fichiers physiques à partir d'une réflexion mathématique que tout informaticien à bien-sûr utilisé :
1°) il existe une application Bijective entre deux fichiers,
2°) il existe une application injective de l'ensemble des enregistrements d'un fichier dans l'ensemble des enregistrements d'un autre fichier,
(Dans ces deux cas les fichiers Logiques sont disjoints)
Prenons le cas N°1 pour exemple, voici deux ensembles disjoints dont la correspondance est une application bijective :
Dans ce cas, les deux fichiers peuvent être réunis en un seul
Fichier Physique.
Ce serait par exemple le cas du F.L.P relatif au personnel considéré comme client de l'entreprise concernant les prestations sociales, et du F.L.P relatif au personnel considéré comme fournisseur de son travail.
Prenons le cas N°2 pour exemple, voici deux ensembles disjoints dont la correspondance est une application injective :
Dans ce cas, les deux fichiers peuvent être réunis en un seul
Fichier Physique.
Ce serait par exemple le cas du F.L.P (A) relatif aux assurés d'une compagnie d'assurance et du F.L.P (B) relatif aux conjoints de ceux-ci, (en supposant bien sûr qu'ils ne puissent avoir qu'un et un seul conjoint). Il faudra noter dans ce dernier cas, que nous obtiendrons des rubriques à blanc ou zéro permettant de notifier l'absence de conjoint !.
Ici, nous avons définis des fichiers physiques et non pas des F.L.O !
Ces exemples montrent la différence essentielle qui existe entre la définition de fichier physique effectuée par l'informaticien en utilisant son nez et son bon sens, et la notion de Fichier Logique Opérationnel résultant uniquement de l'étude mathématique d'intersection de données entre plusieurs ensembles de données (F.L.P) .
Si vous avez le courage de me suivre, attaquons l'étude de la double intersection Enregistrements et rubriques de F.L.P, qui est à mon sens la partie peut-être la plus importante de l'étude des données d'un système, car elle va engendrer une toute nouvelle approche des S.G.B.D de demain .